Les chantiers de gestion des balsamines de l’Himalaya, c’est fini pour 2019 !
Action réalisée par le CRMA.
Comme chaque été, les coordinateurs du CRMA, aidés par 7 étudiants jobistes, ont chaussé leurs bottes et enfilé leurs gants pour traquer cette « Espèce Exotique Envahissante » inscrite
officiellement sur la liste du règlement européen en la matière depuis juillet 2017.
Gestionnaires de cours d’eau et ouvriers communaux ont également mis la main à la pâte.
Pour rappel, les balsamines de l’Himalaya sont des plantes annuelles très dynamiques qui produisent de petites graines bien adaptées à la dispersion par l’eau. Chaque plante peut produire jusqu’à 800 graines qui peuvent rester jusqu’à 4 ans en dormance dans la terre !
Ornées de jolies fleurs roses, elles peuvent atteindre 2,5 mètres de haut et forment des massifs denses qui étouffent la flore indigène. Leur système racinaire, peu développé, joue également un rôle dans la fragilisation des berges de nos cours d’eau.
Si nous axons principalement nos travaux le long des berges des cours d’eau, l’équipe a presté pas mal d’heures sur des propriétés privées car aucune gestion n’y est menée par les propriétaires de ces sites malgré nos sollicitations et l’obligation européenne. Ces sites laissés en l’état compromettent fortement les efforts menés de longue date.
En effet, ces chantiers de gestion menés à l’échelle du bassin, sont coordonnés par le Contrat de Rivière Meuse Aval depuis 2012, et les résultats sont probants.
Au fil des années, les populations sont de moins en moins denses et plusieurs ont complètement disparu !
Bilan 2019 en chiffres de nos chantiers de gestion
Totale des heures prestées | 1.260 heures |
Heures prestées par les coordinateurs du CRMA | 385 heures |
Nombre d’étudiants engagés | 7 |
Budgets du CRMA pour l’engagement des étudiants | 9.000 € |
Nombre de kilomètres de cours d’eau sous gestion | 175 km |
Bon à savoir :Les plantes invasives représentent 13% des atteintes relevées lors de nos inventaires. Les balsamines, à elles seules, représentent 7,5% des atteintes soit plus de la moitié des plantes invasives répertoriées ! |